Sans conteste, la chaise Panton est une icône intemporelle de l’histoire du design. Fruit de l’imagination du designer danois Verner Panton, elle fête cette année ses 55 ans. En s’affranchissant de ses pieds, elle défie la gravité. Sa souplesse et son confort fascinent autant que la prouesse technique qu’elle représente.

Et ce qui entretient encore aujourd’hui l’engouement autour de la chaise Panton, c’est sa capacité à rendre chic et artistique chacune des pièces de la maison. Chez Arthur Bonnet, nous la glissons volontiers en cuisine, comme atout déco essentiel à un confort raffiné.

Voyage à travers les matières et les technologies de fabrication de cet objet culte depuis sa création.

Le génie créatif de Verner Panton

S’il est considéré comme l’un des designers les plus influents du 20e siècle, c’est que Verner Panton (1926-1998) a su imposer sa vision libérée, futuriste et un brin povoc’ du design.

C’est au début des années 60 que le danois esquisse les premiers croquis de sa chaise en forme de S, avec ses courbes emblématiques et sa célèbre structure en porte à faux. Même si ce type de chaise existe déjà à l’époque, le génie de Verner Panton réside dans le matériau utilisé, le plastique moulé, et dans sa réalisation « monobloc », d’un seul tenant.

Verner Panton dans son atelier

Vitra, du croquis à la production en série de la chaise S

Fasciné, l’éditeur de mobilier Vitra, seul capable de réaliser une telle prouesse technologique en série, commercialise les premiers modèles « grand public » en 1967.

Mais son développement est coûteux et fastidieux, obligeant l’entreprise à tester différents matériaux et technologies. De fait, la production de la chaise S est stoppée à la fin des années 1970.

 

Chaises Panton, 1966

De la chaise S à la célèbre « chaise Panton »

Mais c’est mal connaître la détermination de l’artiste danois que de croire que l’histoire s’arrête là. C’est à son initiative que la production reprend dans les années 80, grâce au procédé de moulage de mousse de polyuréthane, encore utilisé aujourd’hui.

Cette chaise, c’est la « Panton Chair Classic », qui atteint la consécration internationale qu’on lui connaît en 1995, lorsque la jeune Kate Moss pose nue sur un modèle rouge vif en couverture du Vogue Britannique.

La chaise Panton : aussi élégante que confortable

Si cette chaise a traversé les époques sans se démoder, c’est à la fois pour sa réalisation très technique en plastique, matière révolutionnaire du 20e siècle, mais aussi pour ses aspects pratiques qui la rendent indispensable : empilable, souple, utilisable aussi bien au jardin qu’en intérieur, elle sait s’adapter à tous les styles, les climats et les époques.

Grâce aux progrès de la technologie, et pour la rendre accessible à un public plus large, l’entreprise Vitra lance en 1999, une version en polypropylène injecté entièrement recyclable, mise au point par le designer décédé l’année précédente. La chaise Panton Standard, légère et mate, est proposée au prix de 232€, beaucoup plus abordable que l’originale Classic, brillante (1038€).

Depuis, les développements continuent sur le modèle culte de la chaise Panton, et c’est en accord avec celle qui a partagé la vie du designer, Marianne Panton, qu’un siège pour enfant est lancé en 2006, sur le même modèle, un quart plus petite que l’habituelle chaise Panton.

Une chaise idéale dans une cuisine design

Chez Arthur Bonnet, nous aimons particulièrement les courbes sobres et féminines de la chaise Panton, qui habillent harmonieusement l’espace cuisine, tout en invitant à la détente et au partage convivial autour d’une table. Ici présentée dans l’ambiance scandinave de notre modèle Harmonie Mélaminé, la chaise Panton crée une parfaite transition entre la cuisine ouverte et la pièce à vivre.

Crédit Photos : Vitra